Conclusion

L'évolution de la censure est en fait calquée sur celle de l'histoire de France. En effet, en fonction des régimes, la censure a été utilisé ou abolie dans la presse écrite afin de satisfaire les dirigeants. Ainsi, du premier empire à la cinquième République, on a constaté une nette évolution de la censure en particulier dans ses motifs.
A partir de 1801 jusqu' en 1879, elle était pratiquée dans le seul but de satisfaire, les détenteurs de pouvoirs autoritaires qui ne toléraient aucunes critiques, ni d'eux-même, ni du régime. Puis, de 1881 à 1968, ces principaux motifs, ont été, la sauvegarde du "moral de l' armée", tout spécialement en période de guerre (guerres mondiale et guerre d'Algérie de 1955 à 1962) et la sauvegarde des bonnes moeurs "et des "valeurs familiales". L'année 1968 a marqué la fin de la censure directe par l'Etat. Mais elle persiste pour ce qui concerne la protection des individus.
De nos jours, tout le monde se prétend contre la censure quelle qu'elle soit. Mais faut-il laisser libre cours à la diffusion d'idéologie raciste par exemple?
En France, le métier de journaliste ne comporte que très peu de risque. Ce qui n'est pas le cas de tout les pays du monde. Certains journalistes meurent tout les ans dans des salles de torture au Burundi par exemple. Ou bien, ils "pourrissent" dans une prison iranienne. Et pourquoi ? Pour s'être servi, d'un stylo, d'un micro ou d'une caméra comme seule arme afin de défendre et de proclamer la vérité et les horreurs du Monde dans lequel nous vivons.
La liberté de la presse n'est pas un luxe de journaliste. Mais bien au contraire, c'est une nécessité pour la démocratie afin de combattre, les dictateurs, les truands et les fanatiques.
L'association Reporters Sans Frontières a déclaré que depuis le début de l'année 2003, 6 journalistes ont été tués et 106 emprisonnés dans le monde durant l'exercice de leur métier. Elle ajoute aussi que dans le monde : "une vingtaine de pays seulement peuvent se vanter de respecter la liberté de la presse".
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